Rabu, 20 November 2013

Constantinople, l'évêque de la ville fut rapidement élevé au rang de patriarche2 et, lors du premier concile de Constantinople en 381, il obtint la prééminence d'honneur après celui de Rome.


1950 : Assomption de Marie, dogme établi par la constitution apostolique Munificentissimus Deus de Pie XII. Il signifie que Marie, mère de Jésus de Nazareth, est montée au ciel avec son corps, suivant en cela l'apocryphe La Mort de Marie. Un des rares dogmes qui n'a aucune base scripturaire. Les Églises Orthodoxes confessent que la Mère de Dieu est morte et a été ensevelie, comme le Christ l'a été, car nul serviteur n'est plus grand que son maître. Le Christ est venu chercher l'âme de la Mère de Dieu comme on peut le voir sur les icônes de cette fête appelée "Dormition". Le troisième jour son corps n'était plus dans le tombeau lorsque les Apôtres sont venus l'ouvrir pour Thomas arrivé en retard.Pentarchie ancienne[modifier | modifier le code]

Mise en place de la Pentarchie[modifier | modifier le code]
Les actes du premier concile de Nicée (325) reconnaissent la primauté des sièges de Rome, Alexandrie et Antioche1.
À la suite du déplacement, en 330, de la capitale de l'Empire romain de Rome à Byzance, rebaptisée Constantinople, l'évêque de la ville fut rapidement élevé au rang de patriarche2 et, lors du premier concile de Constantinople en 381, il obtint la prééminence d'honneur après celui de Rome.
En 451 au concile de Chalcédoine, l'Église de Jérusalem fut élevée au rang de patriarcat.
Les cinq Églises qui constituaient la Pentarchie originelle, dite également Pentarchie romaine ou sièges apostoliques, étaient donc les suivantes :
(dans l'ordre de la prééminence d'honneur défini au concile de Chalcédoine)
l'Église de Rome
l'Église de Constantinople
l'Église d'Alexandrie
l'Église d'Antioche
l'Église de Jérusalem
Les schismes[modifier | modifier le code]
La première division importante résulta de la crise arienne et fut résorbée au VIe siècle par le ralliement ou la disparition des Églises ariennes.
Les divisions suivantes apparurent au Ve siècle. À la suite du Concile d'Éphèse de 431, qui condamna les thèses de Nestorius, l'Église de l'Orient se sépara de l'Église d'Antioche. À partir de 451, une part importante des communautés chrétiennes d'Égypte, les futurs coptes, et de Syrie, les futurs jacobites, prirent une décision analogue à la suite de la formulation christologique du Concile de Chalcédoine et des conflits provoqués par la destitution du patriarche d'Alexandrie, en se séparant respectivement des Églises d'Alexandrie, et d'Antioche. En 553, l'Église d'Arménie refusa également la formulation christologique du Concile de Chalcédoine. À la suite de ces séparations, les Églises officielles (melchites) d'Alexandrie et d'Antioche perdirent beaucoup de leur influence. Ce recul fut amplifié par la conquête arabe du VIIè siècle qui soumit les territoires des Églises d'Antioche, d'Alexandrie et de Jérusalem.
Sont dites chalcédoniciennes ou Églises des sept conciles, les cinq Églises, d'origine apostolique, qui ont toutes pris part d'une façon ou d'une autre aux sept premiers conciles œcuméniques. Malgré des périodes de conflits, des rivalités et trois schismes temporaires, le schisme acacien (484-519), le schisme monothéliste (638-681) et le schisme photien (863-867), elles réussirent à rester en communion. Cependant, du fait de l'affaiblissement extrême des trois Églises orientales sous domination musulmane, la Pentarchie évolua vers un face à face entre les Églises de Rome et de Constantinople3.
Le schisme de 1054 marque la rupture de l'union et la fin de la Pentarchie originelle.
Pentarchie catholique[modifier | modifier le code]